L'alcool nuit au sexe

Publié le par Jekyll

Honte. Honte à moi d'avoir abandonné cette parcelle de blog. 
L'envie de vacances m'est venue subitement et mon récent city-trip dans la capitale de la Queen Mum m'a poussé à tirer un trait sur les quelques mines réjouies à l'idée de lire un de mes articles. (Au faible nombre de 2, cela-dit)

Autant dire que cela a du être difficile pour vous de relire continuellement le même article dans l'attente de voir ma plume à nouveau gratifier ce blog d'un article.

C'est donc chose faite, pas besoin de sortir les fourches et les godemichets incrustés d'épines. 

 

Pendant cette longue période d'absence, j'ai eu l'occasion de gouter à de moultes joutes humaines, non pas verbales, ni des joutes où les corps suintant de sueurs s'entremêlent pour libérer quelques coups dans les flancs musclés de l'adversaire. Non, dommage.
Mais plutôt des joutes d'alcooliques, le sport consistant à première vue à discuter de façon sociale au début, dans les alentours du premier verre, pour ensuite discuter de façon un peu moins distinguée, le coude atablé, la vue trouble, le relan d'alcool fermenté aux portes de vos lèvres, à partir de votre 8ème vodka-redbull

 

Le souffle haletant, vous vous emparez de la bouteille presque vide de vodka, prêt à vous resservir un verre ; les secondes s'écoulent lentement, vos amis vous regardent avec méfiance, il ne reste presque plus de vodka, l'assemblée est mortifiée, que vont-ils bien pouvoir boire lorsqu'il n'y aura plus de vodka ? De l'eau ? Jamais ! Du Coca-Cola ? C'est du Light ! 

Quant à vous, le doute vous assaillit:

J'en suis à mon 8ème verre, ma vue est trouble, vais-je réussir à retourner chez moi ? Un 9ème m'est-il profitable ?

Sachant que la soirée se déroule dans votre modeste demeure, la question du retour ne se pose pas, sauf si traverser un couloir de 4mètres de long pour accéder à votre chambre vous effraie.
Alors dans pareil cas, faites-vous raccompagner, on sous-estime bien trop souvent la dangerosité des couloirs.

 

Dans un soupçon de lucidité qui sera perçu comme un acte de bonté par vos amis, vous reposez la bouteille et décrété que vous avez eu votre compte.
Une vague de soulagement s'empare de vos amis, il ne faudra peut-être pas se rendre au Night Shop pour aller en chercher une autre finalement, se disent-ils.

Continuant sur votre crédo de fin de soirée qu'est la grace et la bonté, vous vous retournez vers votre copain, l'alcool aidant vous vous sentez apte à assouvir ses pulsions sexuelles ainsi que les votres.
Vous lui faites comprendre par des tatonements situés entre la poche de gauche et celle de droite de son jeans que vous êtes intéressés par une partie de billard à 4 boules et 2 queues. (Je sais, elle était facile celle-là.)


La soirée touche à sa fin, la terrasse est constellée de capsules de bière, votre chien semble avoir inhalé des substances normalement réservées aux humains et votre copain du moment boue d'impatience à l'idée de vous culbuter bestialement. 

 

Seulement, il y a un hic. Un gros, et de taille. Vous êtes bourrés !
La traversé du couloir s'est avérée éprouvante et c'est triomphalement que vous vous couchez dans votre lit.
Incapable de bouger ne serais-ce que le petit doigt.
L'attente risque d'être longue pour Mister X, très longue.

 

Une chose à n'en point douter: il faudra assurer au petit matin. 
Quitte à faire des sacrifices ! 

 

 

 

 

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